A propos

La localité de Wiltz

Il est bien connu que les étudiants éprouvent de plus en plus de difficultés à faire un choix parmi le vaste éventail de programmes d'études disponibles sur le marché de l'éducation.

Le château

Un château fort perché sur un promontoire rocheux

Au cours du 13e siècle, les seigneurs de Wiltz cherchèrent un site approprié pour leur résidence, ils finirent par construire un nouveau château sur une saillie rocheuse. Ce nouveau château fut à l'origine de cette partie de la ville, qui s'appelle aujourd'hui OBERWILTZ. En 1388, les assiégeants français mirent le feu au château et au village qui, cependant, furent reconstruits peu après.Vers le milieu du XVe siècle, lorsque la noblesse d'OESLING dut se défendre contre les troupes de PHILIP de BOURGOGNE, l'endroit fut détruit une seconde fois en 1453.

Les parties les plus anciennes du manoir actuel sont la légendaire tour des sorcières sur le côté est du jardin du manoir et la tour carrée sur le côté nord-ouest. La tour des sorcières a été construite en 1573 et a été restaurée à plusieurs reprises depuis.

Musée de la bataille des Ardennes

1944/1945

Le musée créé en 1970 grâce à l’initiative de plusieurs membres de l’association « Les Amis de la Féerie du Genêt Wiltz » a été inauguré le 24 janvier 1970.

Le musée est consacré principalement à la terrifiante période de la Bataille des Ardennes du 16 décembre 1944 au 21 janvier 1945, jour de la libération définitive de Wiltz et jour de fête du bien vénéré Saint-Sébastien. Les photos exposées permettent aux visiteurs de visualiser l’attitude héroïque de tous les concernés, militaires et civils, qui ont contribué à la libération de l’Oesling et du Grand-Duché de Luxembourg.

Le premier souci des promoteurs du musée était, et est toujours, d’évoquer la peine et la misère des soldats habitants dues à la perte en vies humaines et en matériel, inévitables à la reconquête de la liberté. Bon nombre de photos, de documents, de tableaux, d’uniformes et de matériel de guerre qui ont été rassemblés, sélectionnés et arrangés par les amis du musée, sont d’un intérêt particulier pour la ville de Wiltz et la région et illustrent au mieux les fléaux de la guerre. Une visite au musée fait revivre à l’observateur intéressé avant tout l’aspect horrible de la destruction de la cité de Wiltz et des localités voisines.

Grâce à l’attitude courageuse des habitants de Wiltz lors de la grève du 31 août 1942 et durant toute la période de l’occupation allemande de 1940 à 1945, la ville a bien mérité le titre de « Cité martyre ».

De nos jours, le but principal du musée est de susciter par le matériel exposé l’intérêt des jeunes aux horribles événements vécus par leurs ancêtres. Conscients de leur passé et du devoir de réconciliation des parties adverses d’antan, les amis du musée invitent leurs sympathisants à les rejoindre afin de garantir un avenir paisible..

Le Festival de Wiltz

Festival de musique

Le Festival de Wiltz a été fondé en 1953, à l’initiative d’une poignée de Wiltzois engagés. C’est la pièce de théâtre Jedermann, d’Hugo von Hofmannsthal, qui inaugure la première édition. Dès 1957, la direction artistique décide d’élargir la programmation à la danse, les opéras, les comédies musicales et de la musique contemporaine sous ses formes les plus diverses.  Les vedettes de renommée mondiale se succèdent ainsi sur les planches de l’amphithéâtre, et le Festival de Wiltz devient rapidement incontournable dans le paysage culturel du pays.

Depuis sa création, ce théâtre en plein air est sans pareil, il est le rendez-vous annuel d'artistes et d'ensembles théâtraux et musicaux d'envergure internationale. Le Festival de Wiltz est un festin des plus éclectiques qui offre à un public le plus large possible des concerts et des spectacles des arts de la scène les plus variés, et ce dans un cadre qu’on peut qualifier d’unique.

Un amphithéâtre de plus de 1.200 places avec une toiture amovible couvre l’espace spectateur ainsi que toute la scène, aménagée dans les anciens jardins du château de Wiltz.

Le monumental escalier d’honneur Renaissance, avec comme toile de fond le château féodal, est devenu le lieu de rencontre d’artistes renommés, de la trempe d’un Duke Ellington, d’une Ella Fitzgerald, d’un Mstislaw Rostropowitsch, d’un Sviatoslav Richter ou d’un Miles Davis, ainsi que des stars du théâtre telles que Bernhard Minetti, Ludmilla Tscherina, Michael Degen ou Herber Strack, ces personnalités, se portent garantes du haut niveau du Festival de Wiltz ayant lieu tous les ans durant la période estivale.

Ainsi, le Festival de Wiltz a pu présenter à son public quelques-uns des plus grands artistes de notre temps.

Musée de la Tannerie

Tradition brassicole

Une petite partie du musée est réservée à la tannerie. Une des fiertés plusieurs fois centenaire de la ville de Wiltz est sa tradition brassicole, une autre spécialité était la tannerie. À Wiltz, le travail du cuir remonte jusqu’au 16e siècle. En 1868, la ville comptait 28 tanneries dont deux survivaient jusque dans la deuxième moitié du 20e siècle, IDÉAL et LAMBERT. Entre les deux guerres mondiales, la fabrique de cuir IDÉAL livrait du cuir fin dans le monde entier et occupait jusqu’à 1200 personnes.

C’est devant le grand portail de la tannerie IDÉAL, à l’aube du 31 août 1942, que les vaillants travailleurs ont déclenché la grève générale et fait déferler sur le pays une vague de protestation et de colère contre l’enrôlement de force des jeunes luxembourgeois dans la « WEHRMACHT » allemande.

La production continua à aller bon train après la Seconde Guerre mondiale. Vers 1950, l’IDÉAL était la plus importante fabrique de cuir de luxe en Europe occidentale. Néanmoins, elle dû fermer ses portes en 1961. La tannerie LAMBERT occupait jusqu’à 300 personnes. Elle produisait avant tout du cuir à semelles et des courroies. Elle arrêta sa production en 1953.

En 1961, Wiltz cessa donc d’être la capitale du cuir. Une tradition, vieille de 400 années, disparut. Des procédés plus modernes et meilleur marché, la concurrence internationale et l’invention du cuir artificiel se trouvèrent à l’origine de la clôture des deux dernières tanneries de Wiltz.

Le premier Musée de la Bière du Luxembourg

L’une des fiertés du Grand-Duché de Luxembourg est sa tradition brassicole plusieurs fois centenaire. Établie à Wiltz, la brasserie SIMON est l’une des rares à être restée la propriété d’une famille luxembourgeoise. En outre, c’est dans le Parc naturel de la Haute-Sûre tout proche que se trouvent les champs d’épeautre servant à fabriquer la savoureuse DINKEL (bière à base d’épeautre). Il y avait donc plus d’une bonne raison de transformer les nostalgiques écuries du Château de Wiltz en musée de la bière, le premier du genre au Luxembourg.

Les objets exposés donnent non seulement un aperçu des 6000 ans d’histoire de la fabrication de bière, mais de plus, ils documentent la passionnante évolution de l’art brassicole au Luxembourg. Dès lors, le visiteur aura l’occasion de découvrir le monde fascinant de l’eau, du houblon et du malt sous un tout nouveau jour.

Brassez votre propre bière

Aurez-vous envie de faire vous-même le travail d’un maître brasseur ? Un séminaire vous permettra d’apprendre l’art brassicole en une seule journée. Le Musée de la Bière de Wiltz s’est doté d’une brasserie miniature – fidèle à l’originale, avec sa cuve-filtre en cuivre.

Cette micro-brasserie donne non seulement un aperçu des différents cycles de production – depuis le concassage des grains, en passant par le brassage et la fermentation, jusqu’à la garde –, mais elle peut également produire jusqu’à 50 litres de bière. Bien entendu, après une attente d'environ un mois, vous pourrez déguster ce breuvage produit par vos soins.